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Liste des actualités de Bassemarchefm
"C'est absurde" : avec le nouveau tracé de la RN 147 au nord de Limoges, son exploitation agricole est "coupée en deux"
Le collectif Alouette 147 et des riverains indépendants continuent de se battre contre la construction d'une route à 2x2 voies entre Couzeix et Nieul, au nord de Limoges, censée améliorer les conditions de circulation sur la RN 147. Ils dénoncent le coût du chantier et l'impact du tracé.Les opposants à la future 2x2 voies entre Couzeix et Nieul, pour améliorer les conditions de circulation de la RN 147, l'axe Limoges-Poitiers, continuent de se battre contre un tracé qu'ils jugent aberrant et trop coûteux. Deux recours en justice sont encore en attente d'examen devant le tribunal administratif de Limoges. Une plainte au pénal est aussi envisagée, pour des travaux de défrichement menés en novembre et potentiellement illégaux selon le collectif Alouette 147. À Couzeix et à Nieul, certains riverains s'inquiètent pour l'avenir de leurs terres et parfois de leurs entreprises."Mon exploitation va être coupée en deux" se désole par exemple Patrick Bourrat, qui élève une centaine de vaches de race limousine et engraisse leurs petits, depuis 1990 à Couzeix. Il va perdre six hectares de terres labourables et ne sait donc pas comment il pourra continuer à cultiver du maïs pour engraisser ses bêtes. Leur transfert d'une parcelle à l'autre va aussi devenir plus compliqué et plus coûteux, faute de passage prévu pour passer le bétail d'un côté à l'autre de la nouvelle route. Il estime que ça risque de mettre en péril son exploitation.Cet éleveur et d'autres riverains dénoncent aussi l'impact environnemental du chantier et son coût : 132 millions d'euros pour une portion de 6,5 km.
Il y a 2 jours
Voltarène, Maxilase, Smecta... la liste noire des médicaments "à éviter" s'agrandit pour 2026
La revue médicale spécialisée Prescrire a levé le voile sur sa liste de médicaments "à éviter". Selon la publication, ces traitements seraient "plus dangeureux qu'utiles".Voltarène, Maxilase, Smecta... Utilisés pour soigner les douleurs musculaires, traiter les maux de gorge ou atténuer les brûlures intestinales, ils sont considérés comme inefficaces, voire dangereux par Prescrire.La revue médicale a publié, ce lundi 8 décembre, sa liste noire 2026. Il s'agit de 108 médicaments - 89 d'entre eux sont commercialisés en France - dont la balance bénéfices-risques est jugée "défavorable dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés". Bon nombre d'entre eux sont pourtant en vente libre dans les pharmacies de l'Hexagone."L'efficacité clinique n'est pas démontrée"Il n'est pas justifié d'exposer les patients à des effets indésirables graves quand l'efficacité clinique n'est pas démontrée", précise le mensuel médical. C'est précisément le cœur du problème, selon Prescrire. En plus des faibles résultats obtenus après la prise de ces médicaments listés, ils provoquent parfois des effets indésirables, toujours selon la revue. Elle recommande d'ailleurs de les "écarter pour mieux soigner" et d'opter pour d'autres solutions "quand un traitement médicamenteux paraît souhaitable".Prescrire, considéré aujourd'hui comme une source fiable d'informations sur les médicaments, publie sa liste depuis plus de dix ans dans l'objectif de proposer aux soignants et aux patients des informations "claires, synthétiques, fiables et actualisées, précise la revue.4 nouveaux médicaments entrent dans la listePar rapport à son précédent bilan, Prescrire a ajouté quatre médicaments à sa liste : la chondroïtine pour soulager l’arthrose. Selon la revue médicale, ce médicament "expose à des effets indésirables parfois graves, dont des réactions d’hyper-sensibilité".Figurent aussi le fézolinétant, qui permet de lutter contre les bouffées de chaleur lors de la ménopause. Mais encore le géfapixant, le premier médicament autorisé au sein de l’Union Européenne pour soigner une toux chronique réfractaire. Et enfin l’andexanet alfa : ce médicament n’est pas commercialisé en France. Il est proposé pour soigner des hémorragies graves.
Il y a 2 jours
Aubusson : la fermeture annuelle de la piscine avancée, le centre Aquasud fermé jusqu'au 20 décembre
La piscine d'Aubusson est fermée plus tôt que prévu cette année. La panne d'un automate de commande de filtration des bassins a avancé la date de fermeture. Il est donc impossible de se baigner du 9 au 20 décembre.Tous les ans, à la fin de l'année, la piscine Aquasud à Aubusson ferme pour vidanger et nettoyer les bassins, les vacances de Noël étant généralement une période de faible affluence. Cependant, cette année, elle ferme plus tôt que prévu en raison d'une panne d'un automate de commande de filtration des bassins. La fermeture de la piscine intercommunale a été avancée et aura donc lieu du mardi 9 décembre au samedi 20 décembre. Sur ses réseaux sociaux, les équipes de la piscine ont communiqué : "L'entreprise en charge de la maintenance et l'équipe d'Aquasud sont mobilisées pour résoudre cette panne dans les plus brefs délais, avec pour priorité de garantir votre sécurité et votre confort."
Il y a 2 jours
Guéret : la fête foraine de Noël est de retour malgré une première édition "très compliquée"
Pour la deuxième année consécutive, une fête foraine de Noël sera organisée à Guéret, en Creuse, du 12 au 28 décembre. Une dizaine de manèges seront installés place Bonnyaud.La première édition a été marquée par une mauvaise météo et n'a pas attiré les foules. Cependant, cette année, les forains sont de retour mais ils seront sur la place Bonnyaud, au lieu de la place Varillas. Ils seront une dizaine du 12 au 28 décembre.Un accident du travail s'est produit mardi 9 décembre, alors que des forains installaient leurs manèges place Bonnyaud à Guéret. Deux hommes sont blessés.Alors que la fête foraine commence vendredi 12 décembre à Guéret, pour les fêtes de fin d'année, deux forains ont été blessés en installant leurs manèges mardi 9 décembre place Bonnyaud, dans la matinée.Une partie du manège leur est tombée dessus. Deux hommes sont blessés selon les pompiers, qui les ont emmené à l'hôpital de Guéret. Le premier est touché à la tête, le second, âgé de 23 ans, souffre d'une douleur au mollet. La police est venue faire des constatations.Passer la publicité
Il y a 2 jours
La Ville de Limoges, l'État, les forains et les riverains viennent de signer une charte : sera-t-elle garante de la tranquillité ?
Alors que la fête foraine commence ce samedi 6 décembre, une charte de la tranquillité vient d'être signée, ce vendredi, entre la Ville, l’État, les forains et les riverains : un « compromis » pour mieux vivre ensemble.Tir à la carabine, pêche aux canards, auto-tamponneuses, manèges à sensations… Installée sur le Champ-de-Juillet de Limoges, la fête foraine ouvre ses portes ce samedi, jusqu’au 4 janvier 2026.Pour que les 75 forains puissent gagner leur vie, pour que les Limougeauds puissent faire la fête et que les riverains puissent être le moins dérangés possible, une « charte de la tranquillité » a été signée, hier matin, à l’hôtel de ville de Limoges.Cette fameuse charte qui existe déjà dans d’autres villes repose sur quatre principes fondamentaux : « garantir à tous les habitants un cadre de vie paisible ; maintenir le caractère festif, populaire et familial des fêtes foraines ; favoriser un dialogue continu
Il y a 5 jours
Murs fissurés, isolation défaillante, humidité… Le ras-le-bol des parents d'élèves de l’école de la Brégère à Limoges
La colère monte à l’école de La Brégère à Limoges. Dans cet établissement de presque 300 enfants de primaire et maternelle, les parents d’élèves dénoncent la dégradation des locaux. Fissures, champignons, huisseries… Rien ne va plus.À son arrivée à la mairie de Limoges en 2014, Émile Roger Lombertie avait fait des écoles, sa priorité. De nombreux travaux ont été menés dans les établissements scolaires, mais il semble qu’à l’école de La Brégère, les chantiers demeurent importants.Depuis 8 ans, les locaux se dégradent, et les parents d’élèves soulèvent sans cesse le problème auprès de la mairie.Des fissures qui grandissent« Il y a de nombreuses fissures sur les murs. Il fait froid l’hiver, il fait chaud l’été, les bâtiments sont très mal isolés. Quelques huisseries ont été changées en janvier, mais beaucoup restent en très mauvais état. À la rentrée, il y avait de la moisissure sur les murs et sur les tables. L’école est une passoire thermique », déplore Chrystelle Dossou-Yovo, maman d’une élève en classe maternelle.« Des mesures des fissures sont effectuées régulièrement, et elles montrent qu’elles ne cessent de s’agrandir. Franchement, ça fait peur. Ça laisse percevoir un danger pour tout le monde. De plus, le plâtre s’effrite dans la salle polyvalente, et il y a des fuites d’eau dans les canalisations », appuie India Routhier, qui a son garçon en maternelle.Les toilettes dans la cuisineAvec des toilettes situées… dans la cuisine pédagogique, les maternelles de La Brégère sont mal loties. Comme leurs camarades de primaire, ils n’ont pas de restaurant scolaire dans l’école non plus. Ils doivent, chaque jour, aller manger en bus à l’école du Vigenal.Dans cette école du quartier de Louyat, qui compte 296 enfants, le principal problème reste l’absence d’isolation. Malgré une toiture refaite par la mairie en 2024.« La mairie a installé des capteurs de CO2 et des déshumidificateurs mais c’est insuffisant. Les enfants sentent l’humidité quand ils rentrent à la maison, et je pense que c’est dangereux pour les enfants sensibles », explique Claire Labarde qui a deux enfants scolarisés à La Brégère.Les parents ne cherchent pas à polémiquer, ils attendent des réponses de la mairie. La dernière visite des élus remonte à 2023.« Il faut une vraie politique de travaux et de rénovation de cette école. Et, ce n’est pas envisagé aujourd’hui. Nous avons conscience de l’ampleur des travaux nécessaires, mais on veut un plan d’action et pas des pansements sur des jambes de bois », conclut Fabrice Sauvagnac. La réponse de la mairie de Limoges« Les fissures dans les murs sont liées au fait que l’école est construite sur huit mètres de remblai, et que depuis quelques années, nous connaissons des sécheresses tous les ans. Un cabinet d’études est passé et nous attendons ses conclusions. La première expertise avait conclu qu’il n’y avait pas péril. La seconde doit proposer les travaux nécessaires. »
Il y a 5 jours
Affaire de viols collectifs filmés en Gironde dans le milieu libertin : nouvelle vague d’interpellations, 14 suspects au total
Quatorze hommes sont désormais mis en examen en Gironde pour une série de viols collectifs présumés dans le milieu libertin, révélés grâce à des vidéos saisies au domicile du principal suspect.Six hommes supplémentaires, soit 14 au total, ont été mis en examen jeudi dans une enquête portant sur des viols collectifs dans le milieu libertin en Gironde, a indiqué vendredi le parquet de Bordeaux, confirmant une information du Parisien.De 40 à 57 ansCes six individus ont été interpellés mardi matin par les gendarmes de la section de recherches de Bordeaux.Une première vague d'interpellations avaient conduit à la mise en examen et le placement en détention provisoire de quatre hommes, âgés de 40 à 57 ans, pour des viols avec actes de torture et de barbarie commis entre 2011 et 2024 - l'un d'eux étant aussi poursuivi pour complicité.Quatre autres hommes soupçonnés d'avoir pris part à ces viols ont été à leur tour mis en cause et écroués en juin dernier, selon le parquet et une source proche du dossier.6 femmes recenséesSix femmes victimes de ces viols filmés ont été recensées à ce stade de la procédure, dont deux ont porté plainte, selon ces mêmes sources.En 2023, l'une des victimes avait déposé plainte contre son ex-conjoint, né en 1969, dénonçant "des viols collectifs commis par son compagnon et des hommes qu'il invitait", avait indiqué le parquet au printemps.Quatre autres compagnes successives de cet homme, entendues ensuite par les enquêteurs, avaient déclaré avoir subi la même chose.Des dizaines de vidéos ont été retrouvées au domicile de l'ex-conjoint, un quinquagénaire travaillant dans la maintenance et présentant un casier judiciaire vierge selon son avocat.Absence de consentementL'exploitation des images a permis de caractériser l'absence de consentement des femmes, avait souligné le parquet en avril, évoquant "des hurlements de douleur".Outre l'identification de certains participants, les vidéos ont permis de localiser des lieux de tournage : au domicile du principal mis en cause, dans des clubs libertins de la métropole bordelaise, sur la voie publique à Bordeaux mais aussi dans l'Hérault et le Gard.
Il y a 5 jours
En Creuse, vous trouverez forcément un marché de Noël près de chez vous !
La saison des marchés de Noël est lancée en Creuse ! Tous les week-ends et même parfois en semaine, il est possible d'y faire ses emplettes pour les repas de fêtes, d'y acquérir quelques cadeaux locaux mais aussi d'y flâner en profitant simplement de l'animation.Mercredi 10 décembreBourganeuf. Marché de Noël du comité de jumelage, salle Marcel-Desprez.À lire aussiVendredi 12 décembreBourganeuf. Marché de Noël du comité de jumelage, salle Marcel-Desprez.Guéret. Place du Marché. Samedi 13 décembreBourganeuf. Marché de Noël du comité de jumelage, salle Marcel-Desprez.Budelière. De 9 h 30 à 19 h 30, à la salle polyvalente.Dun-le-Palestel. Marché de Noël des parents d’élèves, de 10 heures à 18 heures, salle La Palestel.Felletin. De 10 heures à 18 heures, au gymnase municipal.Guéret. Place du Marché. Dimanche 14 décembreChamborand. De 14 heures à 22 heures, visite du Père Noël vers 17 h 30.Felletin. De 10 heures à 18 heures, au gymnase municipal.Guéret. Place du Marché. Samedi 20 décembreAuzances. À partir de 10 heures, marché de Noël de l’association Culture et patrimoine, à la salle des fêtes, rue Barraud.Roches. Animation de Noël à La Coffrette avec présence du Père Noël ; site illuminé tous les soirs jusqu’au 6 janvier.Dimanche 21 décembreChénérailles. De 14 heures à 17 heures, place du Champ-de-Foire, feu d’artifice vers 18 heures.Saint-Vaury. De 9 heures à 18 heures, à la salle polyvalente, visites du Père Noël, balades en calèche.Mardi 23 décembreAubusson. De 10 heures à 19 heures, en centre-ville.La Souterraine. De 10 heures à 19 heures, en centre-ville, animation musicale, déambulation du Père Noël, balades en calèches.
Il y a 5 jours
En Creuse, cette habitante demande une étude épidémiologique dans son village où un foyer sur deux vit avec un cancer
Dans ce petit village de Guéret, un tiers des habitants sont décédés ou souffrent de cancers. Troublée par cette prévalence, une habitante de Corbigny souhaite qu'une étude épidémiologique approfondie soit menée sur place.Il y a dix ans, son mari meurt à 47 ans d’un cancer, un myélome multiple. Depuis, cette habitante de Corbigny, qui s’est installée en 1989, se pose des questions et cherche des réponses. Car il n’est pas le seul à avoir succombé à la maladie ces dix dernières années. Et la chose semble s’accélérer.« Là, cette maison. Ma voisine est décédée il n’y a pas longtemps d’un cancer du sein à 57 ans. La grande maison ici, cancer du poumon. Celle-ci, cancer du pancréas. Là, un autre cancer. Ici, un cancer des voies ORL. Derrière ces maisons, il y en a une autre, un cancer de la prostate… » Un tour de quartier glaçant…Un tiers des habitants sont touchésAu total, on recense douze cas de cancers dont six décès sur les vingt-trois foyers que compte Corbigny, pour une quarantaine d’habitants. « Quasiment une maison sur deux est touchée ». Des cancers disparates, dont elle prend connaissance au fur et à mesure de discussions fortuites avec ses voisins.« Je m’étais dit depuis un moment que ça me paraissait bizarre qu’il y ait autant de cancers. »Cette habitante, qui ne se revendique pas lanceuse d’alerte, souhaite juste comprendre. Elle a réfléchi à tout. À ce à quoi son mari avait pu être exposé, dans le cadre de son activité professionnelle de dessinateur industriel. « Il a travaillé chez Dagard, chez A2C. Quand il était jeune, il a fait des remplacements en chaudronnerie pour l’été, sur une durée très limitée. Après, il était toujours sur sa planche à dessin… ».À ce à quoi les autres pouvaient être exposés. « Je ne connais pas les habitudes de vie des gens, ce qu’ils ont mangé, ce qu’ils ont fumé, leurs problèmes de santé inhérents. Tout ce que je peux dire, c’est que le père de mes enfants ne buvait pas, ne fumait pas, qu’on mangeait bio. Il y a peut-être des causes intrinsèques, on a tous des fragilités… »Elle ne peut pas s’empêcher de penser aussi à ce village, « à quelque chose dans l’environnement où l’on vit à Corbigny à laquelle on est exposé. C’est peut-être une multitude de facteurs qui se conjuguent à cet endroit. C’est ce qui inquiète beaucoup mes enfants, surtout ma fille… »Des causes environnementales ?Elle repère un faisceau de pollutions environnementales potentielles. Corbigny est ainsi traversé par une ligne à haute tension, un déversoir d’orage pollué et longé par la RN145. Un combo présumé d’ondes électromagnétiques, d’eau contaminée et de particules fines. « Il n’y a jamais eu d’études sur le rayonnement de cette ligne, qui passe juste au-dessus de ma maison », explique la quinquagénaire.Pourtant, des études considèrent que les champs magnétiques d’extrêmes basses fréquences émis par les installations de transport d’électricité sont possiblement cancérogènes, ainsi que les classe le Centre international de recherche contre le cancer (Circ) de l’OMS.En longeant le déversoir d’orage qui traverse le village et de nombreux terrains, elle évoque également son doute sur la possible nocuité de l’eau qui coule ou stagne ici. Cet ancien ruisseau écluse désormais le surplus d’eaux pluviales qui débordent du réseau unitaire des quartiers de Jouhet et du Petit Bénéfice en cas d’orage. « C’est-à-dire que les eaux pluviales et le tout-à-l’égout vont dans la même conduite et quand il y a un orage, tout déborde et se précipite ici. Serviettes périodiques, lingettes, médicaments, tout passe là, stagne. En période d’étiage, il y a une espèce de bouillasse qui se décompose, ça sent extrêmement mauvais », raconte-t-elle.Le dégrilleur installé il y a deux ans, n’y fait pas grand-chose. Elle s’est rapprochée de l’OFB et de la Com d’Agglo, qui détient la compétente pour demander que les pollutions charriées par le déversoir soient mieux canalisées (lire ci-dessous), de la mairie également pour que les berges, qui agglomèrent serviettes périodiques ou lingettes, soient nettoyées régulièrement.PollutionGeoffrey Mousnier, responsable des régies eau et assainissement de la Com d’Agglo, revient sur ce problème de pollution du déversoir d’orage qui traverse Corbigny. La pollution qu’il charrie vient selon lui davantage des détritus de la voie publique et des « nombreuses incivilités » qui peuvent avoir lieu dans cette zone de passage que du trop-plein du réseau unitaire des quartiers de Jouhet et du Petit Bénéfice. « Ce réseau récupère les eaux usées bien évidemment et une partie des eaux de pluie. Il est en mesure de le faire mais une fois qu’il est chargé, l’eau de pluie, très diluée, passe par ce déversoir d’orage où on a installé un dégrilleur automatique pour retenir les déchets ». Il pointe que « ces déversoirs d’orage sont conformes, déclarés et tout à fait réglementaires » et font partie « des surveillances du réseau et de la station d’épuration de Guéret ». Il n’est en tout cas pas prévu de modifier ce réseau unitaire en réseau séparatif.Solution ?Pour en augmenter l’efficience, l’Agglo envisage d’« installer un second filet en aval du premier », investissement validé mais qui nécessite un délai, administratif d’abord, « on a dû faire une déclaration de travaux en août à la DDT et nous n’avons toujours pas de réponse », et pour les travaux dans le cours d’eau d’autre part. « Ça a pris un peu de temps parce qu’il y a pas mal de choses à prendre en compte sur cette partie mais dès qu’on a l’autorisation de travaux, on pourra programmer l’intervention », sans doute au premier trimestre 2026, détaille Geoffrey Mousnier.La Guérétoise pointe enfin les particules fines en provenance de la RN145, toute proche. « Les vents nous arrivent de l’ouest donc les pollutions du trafic de la quatre voies arrivent directement sur le village, mais pas que. » Le Circ classe également la pollution de l’air extérieur dont les gaz d’échappement en cancérogène certain, associées notamment à une augmentation du risque de cancer du poumon.À la retraite depuis avril, cette habitante de Corbigny a multiplié les demandes, notamment auprès de l’ARS et de la préfecture, pour obtenir une « étude approfondie ».« Qu’on trouve s’il y a une cause environnementale, sanitaire, effectivement, ou si c’est le malheureux hasard qui fait qu’il y a autant de cancers dans ce village. »L’ARS (lire ci-dessous) lui a donné une fin de non-recevoir. « On me dit qu’on ne peut pas lancer d’étude parce que ce sont des cancers variés. Sauf que ça n’a pas de sens sur le plan épidémiologique », se désespère-t-elle.« Je ne veux incriminer personne, je veux juste comprendre s’il y a un problème et que si des choses ne vont pas, on les mette en règle. J’ai des enfants, qui vont peut-être habiter cette maison plus tard, mes voisins aussi, il y a des actifs, des retraités, des enfants qui vivent ici, de nouveaux habitants… Je ne suis pas militante, je veux juste ne plus être inquiète de vivre dans un endroit potentiellement dangereux pour ma santé ou celle de mes voisins. »Dans un retour de mail que cette habitante de Corbigny a reçu de l’ARS en octobre, cette dernière estime qu’« après de nouveaux échanges entre les médecins de l’ARS Nouvelle-Aquitaine et Santé publique France, il ressort que la diversité des localisations des cancers ne permet pas de valider ce signalement comme un agrégat spatiotemporel. Par conséquent, et au regard des avis d’experts formulés, et de l’absence de signaux sanitaires et environ-nementaux sur cette zone, il n’est pas envisageable de mener une étude épidémiologique spécifique sur ce territoire ».La préfecture de la Creuse se conforme à l’avis de l’ARS et lui a envoyé la même réponse, ajoutant que « le regard des invités experts sur les cancers peut avoir des causes multifac-torielles. Les facteurs environnementaux qui peuvent jouer un rôle seraient plutôt en faveur de la survenue du même type de cancer. Aussi, les investigations locales sur un faible nombre de cas ne permettent pas d’identifier le lien avec une exposition environnementale ».La maire de Guéret, Marie-Françoise Fournier, a également été alertée et « en échangera directement » avec la préfète « lors de sa prochaine entrevue prévue en décembre ».
Il y a 5 jours
Des personnels de ce collège de Creuse protestent contre la venue du député B. Lenoir (UDR) dans leur établissement pour célébrer la loi de 1905
La FSU 23 s’insurge dans un communiqué contre l’organisation d’une rencontre entre le député UDR de la Creuse Bartolomé Lenoir et des élèves du collège Jules Marouzeau de Guéret, dans le cadre de la célébration des 120 ans de la loi de 1905. Le syndicat d’enseignants appelle à la grève et à un rassemblement devant l’établissement, ce lundi 8 décembre.La loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État célèbre ses 120 ans cette année. À cette occasion, le collège Jules Marouzeau de Guéret organise une semaine placée sous le signe de la laïcité, du 8 au 12 décembre 2025.Dans ce cadre, ce lundi 8 décembre, de 9 h 30 à 10 h 30, est prévue une rencontre entre des élèves de sixième et des parlementaires qui représentent la Creuse au Parlement. Dont le député UDR Bartolomé, allié au Rassemblement national (RN) sur les bancs de l’Assemblée.La FSU 23 s'insurge contre la venue du député Lenoir au collège MarouzeauUne perspective qui a vivement fait réagir la Fédération syndicale unitaire (FSU) de la Creuse. Dans un communiqué diffusé ce jeudi 4 décembre, la section creusoise du syndicat d’enseignants affirme « l’incompatibilité totale entre les idées d’extrême droite et les valeurs républicaines et démocratiques qui vivent dans les murs de nos écoles ».Dans ce cadre, ce lundi 8 décembre, de 9 h 30 à 10 h 30, est prévue une rencontre entre des élèves de sixième et des parlementaires qui représentent la Creuse au Parlement. Dont le député UDR Bartolomé, allié au Rassemblement national (RN) sur les bancs de l’Assemblée.La FSU 23 s'insurge contre la venue du député Lenoir au collège MarouzeauUne perspective qui a vivement fait réagir la Fédération syndicale unitaire (FSU) de la Creuse. Dans un communiqué diffusé ce jeudi 4 décembre, la section creusoise du syndicat d’enseignants affirme « l’incompatibilité totale entre les idées d’extrême droite et les valeurs républicaines et démocratiques qui vivent dans les murs de nos écoles ».Puis dénonce « la récupération et le dévoiement de la valeur laïcité (à laquelle la FSU est particulièrement attachée) par les partis diffusant des idées d’extrême droite qui voudraient en faire un outil de répression, au service d’une rhétorique inégalitaire et raciste ». Le texte poursuit :« Pour la FSU 23, la visite d’un élu issu d’un parti prônant des idées d’extrême droite n’est pas acceptable. Ses valeurs n’ayant pas leur place à l'École, la FSU 23 s’insurge donc de l’annonce de la venue du député UDR au collège J. Marouzeau de Guéret lors de la semaine de célébration de la loi du 9 décembre 1905. »Appel à la grève et organisation d'un rassemblement ce 8 décembre La FSU 23 « apporte son plein et entier soutien aux personnels qui s’engagent sans compter au quotidien et avec détermination pour donner à l’école sa finalité d’émancipation par les savoirs et la raison, ce qui est radicalement en opposition avec les idées et valeurs prônées par les partis d’extrême droite ». Avant d’appeler les personnels « qui ne se reconnaissent pas dans les valeurs de l’extrême droite et dénoncent la récupération politique et le dévoiement de la laïcité » à se mettre en grève ce lundi 8 décembre.Un rassemblement est par ailleurs prévu ce même jour, à 9 heures, devant les grilles du collège Jules Marouzeau.
Il y a 5 jours
Volley-ball (Ligue B M) : les Illacais remettent la marche avant
Les protégés de Romain Sellier ont dû puiser au plus profond d’eux-mêmes pour arracher un succès bienvenu dans un tie-break à suspense (3-2)
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Girondins de Bordeaux. Rivaux vainqueurs, moyenne de points, Openda, adversaire, équipe probable… : ce qu’il faut savoir avant Montlouis
Après le succès de La Roche-sur-Yon, les Girondins ne doivent pas perdre à Tours face au promu Montlouis ce samedi (19 heures) pour la 13e journée de National 2 pour garder la tête
Il y a 5 heures
Accident du « Burdigala II » à Bordeaux : le capitaine condamné à un an de prison avec sursis
Le pilote du bateau de croisière qui avait percuté une pile du pont Chaban-Delmas en 2019, faisant plusieurs blessés parmi les passagers, a été reconnu coupable, ce vendredi 12 décembre par le tribunal.
Il y a 7 heures
Département de la Gironde : le soulagement de la majorité après l’avis de la Chambre régionale des comptes
Le plan de retour à l’équilibre budgétaire du Conseil départemental de la Gironde a été examiné par la Chambre régionale des comptes. La majorité exprime son soulagement et va commencer par régler ce qui
Il y a 7 heures
Crise au Département de la Gironde : pas de mise sous tutelle mais des doutes sur la « cohérence » du plan de redressement
La Chambre régionale des comptes vient de rendre son avis sur le plan de redressement du Département. Elle acte la sincérité du budget voté le 1er décembre mais considère que certaines mesures du plan
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La nouvelle porte de la mairie de Bordeaux ouverte en grand et en public
La nouvelle porte de l’hôtel de ville a été inaugurée ce vendredi 12 décembre par le maire Pierre Hurmic et le conseil municipal des enfants
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Basket-ball (Trophée Coupe de France) : Les JSA Bordeaux et Saint-Médard veulent poursuivre leur route
Pour la dernière à domicile de l’année et en Coupe, les Bordelais accueillent ce samedi la formation d’Adour Dax. Saint-Médard défiera quant à lui les Ducks de l’AS Niort dimanche
Il y a 8 heures
Municipales en Gironde. À Lormont, l’inamovible maire choisit de quitter la vie politique : « Je redeviens le citoyen Touzeau »
Régnant depuis trente ans sur une ville métamorphosée, le socialiste Jean Touzeau, l’une des dernières figures de la génération Madrelle, a choisi de ne plus briguer de nouveau mandat électif
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UBB - Scarlets : « Il y a une forme de fierté à retrouver cette Coupe d’Europe », affirme l’entraîneur bordelais Shaun Sowerby
Après deux défaites en Top 14, les Bordelais ont retrouvé la Coupe d’Europe et le goût de la victoire face aux Bulls. Pour leur retour à Chaban face aux Scarlets, l’objectif est d’enchaîner malgré quelques
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Volley-ball (Ligue A F) : les Burdis veulent finir en beauté
Les joueuses de Bordeaux-Mérignac, qui jouent le dernier de leurs matchs aller ce samedi face à Chamalières, veulent finir sur une victoire et conforter ainsi leur 7e place au classement
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Gironde : « Nous rachetons une banque pour faire du service public, c’est bien quand même ! » ose le maire du Taillan-Médoc
La Ville du Taillan-Médoc a validé jeudi 11 décembre le rachat de deux biens immobiliers dans le centre-ville, l’objectif étant d’y installer à terme des services à la population
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Un parking de Bordeaux-Lac passe au solaire avec la pose de plus de 1 000 panneaux photovoltaïques
Après cinq mois de travaux, le parking de la plaine des sports Colette-Besson, à Bordeaux-Lac est enfin opérationnel. Premier d’une série de quatre parkings à être équipé de panneaux photovoltaïques, il
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« Les viticulteurs sont en première ligne de la crise » : une rencontre pour parler des entreprises en difficulté
Les Jeunes agriculteurs de Gironde organisent une réunion d’information sur les ressources juridiques à disposition des entreprises en difficulté. Une action rendue nécessaire par la crise qui secoue la
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Gironde : après un infarctus, le maire de Saint-Médard-en-Jalles reprend ses activités sur « un mode allégé »
Une douzaine de jours après son alerte cardiaque, le maire Stéphane Delpeyrat-Vincent reprend ses activités tout en ménageant sa santé. Il ne présidera pas le prochain conseil municipal, mercredi 17 décembre,
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Municipales à Lesparre : le RN lance une liste face au maire sortant
Le RN parvient cette fois à constituer une liste à Lesparre, face au maire de gauche Bernard Guiraud, candidat à un quatrième mandat. À sa tête, Valérie Chapou, qui dénonce l’« immobilisme » municipal
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Depuis Bordeaux et le siège national d’Erasmus+, Nelly Fesseau poursuit une carrière dans la haute fonction publique. L’ambassadrice de la mobilité européenne est aussi… ostréicultrice dans l’île d’Oléron,
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Montlouis - Girondins de Bordeaux : « Fier d’avoir un joueur comme ça », Jean Grillot, l’héritier qui continue de prendre de l’étoffe
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Le Récap Gironde : les 6 infos à retenir ce vendredi 12 décembre 2025
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Perturbations sur le réseau mobile Orange en Gironde : on vous explique pourquoi
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Il y a 11 heures
L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin sera à Bordeaux ce samedi 13 décembre
L’homme politique est attendu à Bordeaux ce samedi 13 décembre pour échanger avec le maire, mais aussi rencontrer des professionnels des secteurs viticole et vinicole ainsi que des militants de son parti
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