Pas de transport scolaire pour leur enfant handicapé, une famille du Pian-Médoc appelle à l'aide
Publié il y a 2 semaines

Pas de transport scolaire pour un enfant handicapé du Pian-Médoc à quelques jours de la rentrée. Ses parents lancent un appel à l'aide.
Gianni est atteint de la trisomie 21. Il a 12 ans et ses parents ne savent pas s'il pourra rentrer au collège dans une dizaine de jours. Au mois de juin, Nathalie et Florian ont déjà dû batailler pour lui trouver une place dans un établissement scolaire.
Un collège hors-contrat
Après son année de CM2 Ulis (unité pour l'inclusion scolaire), Gianni va pouvoir entrer en sixième. Mais le garçon de 12 ans ne sait pas très bien lire, ni très bien écrire, mais il dit adorer l'école. L'éducation nationale n'a proposé aux parents qu'une classe dite ordinaire, avec des enfants non-handicapés et l'accompagnement d'une AESH (accompagnante d'un enfant en situation de handicap). Mais face aux difficultés de leur fils, les parents n'ont pas souhaité accepter cette scolarisation. Nathalie et Florian se sont donc tournés vers un collège hors-contrat à Pessac.
Une solution qui contrarie un peu Nathalie, la maman : "j'étais un petit peu réticente, parce que je ne veux pas forcément le mettre dans un endroit où il n'y a que des enfants handicapés, ce n'est pas ce qu'on prône nous." Mais pour le couple, c'était la seule solution. Problème désormais, à dix jours de la rentrée, la maman de Gianni est inquiète, car l'école est à Pessac : "le problème, c'est que c'est à plus de 40 minutes de chez nous. Et qui dit école hors-contrat dit qu'on n'a plus le droit aux taxis, à rien. Pour aller le chercher le soir, on peut se débrouiller, mais pour l'emmener c'est compliqué. Je travaille le matin, et mon mari aussi. On ne peut pas se permettre d'arrêter de travailler pour emmener mon fils", regrette-t-elle encore.
"Je suis très déçue"
Nathalie est aujourd'hui dans une impasse : "je suis très déçue de l'Éducation nationale, qui ne nous a pas trop aidé et ça me stresse parce que je ne sais pas où va être mon fils exactement, comment ça va se passer pour lui. Je sais qu'en plus il est incapable de prendre les transports tout seul. Ça me stresse et j'en dors pas très très bien la nuit", raconte la mère de famille.
Elle appelle donc toutes les bonnes volontés pour aider Gianni : "je me dis qu'il y a peut-être une âme charitable qui va nous aider à l'amener le matin, de chez nous [au Pian-Médoc] ou depuis ailleurs, jusqu'à son école, quitte à payer de notre poche. Ou une solution pour que quelqu'un aille avec lui dans les transports, l'accompagner, même si c'est deux jours par semaine, c'est toujours mieux que rien. On a tellement fait le tour de toutes les solutions, on est à court. Cet appel , c'est la dernière chance pour lui !"
Si vous avez une solution, vous pouvez écrire à la famille de Gianni par courriel : flonathquesnel@hotmail.fr
Contactée, l'Académie de Bordeaux n'a pas répondu à nos questions.