Une caravane a pris feu ce jeudi 2 octobre au matin sur l’aire d’accueil des gens du voyage de Sèves, à Toulenne. Une femme de 66 ans est décédée. Son fils a été gravement brûlé aux mains en tentant de la secourirIl a tenté de sauver sa mère dans les flammes. Mais le feu avait déjà ravagé la caravane dans laquelle elle se trouvait. Ce jeudi 2 septembre, peu après 8 heures, un incendie s’est déclaré à l’entrée de l’aire d’accueil des gens du voyage de Sèves, à Toulenne. Environ 25 familles de la communauté des gens du voyage y vivent à l’année : « Ça n’arrive jamais », « Je n’ai jamais vu quelque chose comme ça », entend-on ici, au milieu des tuyaux et des sirènes.Rapidement, pompiers, gendarmes et Samu ont convergé sur place vers le campement. Dans la panique, un homme de 33 ans a tenté de secourir sa mère, âgée de 66 ans. Piégée par les flammes, la sexagénaire n’a pas survécu à l’incendie. Son fils, lui, est grièvement brûlé aux mains et a dû être héliporté en urgence absolue vers le centre hospitalier de Bordeaux par l’hélicoptère Dragon 33. De bonnes conditions d’accueil ?Tirés du sommeil par ce drame, les habitants de l’aire d’accueil se sont retrouvés face à un spectacle d’effroi. Une épaisse fumée noire s’élevant au-dessus de la trentaine de caravanes, tandis que les sirènes retentissaient dans tous les environs. « On a entendu des cris, c’était affreux. Seigneur, qu’est-ce qui s’est passé ? » souffle une habitante. Autour des flammes, les voisins, encore en pyjama, pantoufles aux pieds, observent la scène impuissants, hagards. « C’est une caravane où vivait une femme qui avait du mal à se déplacer », précise une autre membre de la communauté. Sous le choc, les familles oscillent entre colère et résignation. « Il faut voir dans quelles conditions on vit », lâche une ancienne, les yeux fixés sur la fumée qui s’estompe. Puis, après un long silence : « On n’est pas trop mal. On aime bien ici. Ça fait des années que l’on vit là », nuance finalement la dame âgée.L’incendie, maîtrisé peu après 9 heures, a détruit quatre caravanes et deux voitures. L’origine du feu reste encore indéterminée. Une enquête a été ouverte et confiée au parquet de Bordeaux.

Dans cette enquête portant sur des viols collectifs dans le milieu libertin en Gironde, huit hommes sont désormais mis en examenQuatre hommes supplémentaires, soit huit au total, sont désormais mis en examen dans une enquête portant sur des viols collectifs commis dans le milieu libertin en Gironde, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. Six femmes victimes de ces viols filmés ont été recensées à ce stade de la procédure, dont deux ont porté plainte, selon la même source.Le parquet de Bordeaux avait confirmé mi-avril, après des révélations du « Monde » et du « Parisien », la mise en examen et le placement en détention provisoire de quatre hommes, âgés de 40 à 57 ans, pour des viols avec actes de torture et de barbarie commis entre 2011 et 2024 – l’un d’eux étant aussi poursuivi pour complicité.Cinq victimes étaient alors identifiées, âgées de 45 à 67 ans. Quatre autres hommes ont été mis en cause et écroués en juin, soupçonnés d’avoir pris part à ces viols. En 2023, l’une des victimes avait déposé plainte contre son ex-conjoint, né en 1969, dénonçant « des viols collectifs commis par son compagnon et des hommes qu’il invitait », avait indiqué le parquet au printemps. Quatre autres compagnes successives de cet homme, entendues ensuite par les enquêteurs, avaient déclaré avoir subi la même chose.« Hurlements de douleur »Des dizaines de vidéos ont été retrouvées au domicile de l’ex-conjoint à Reignac, dans le Nord-Gironde, un quinquagénaire travaillant dans la maintenance et présentant un casier judiciaire vierge, selon son avocat. L’exploitation des images a permis de caractériser l’absence de consentement des femmes, avait souligné le parquet en avril, évoquant « des hurlements de douleur ».Outre l’identification de certains participants, les vidéos ont permis de localiser des lieux de tournage : au domicile du principal mis en cause à Reignac, dans des clubs libertins de la métropole bordelaise, sur la voie publique à Bordeaux, mais aussi dans l’Hérault et le Gard. Parmi les quatre premiers mis en cause, un seul a reconnu l’absence de consentement des victimes, les autres – dont l’ex-conjoint – affirmant le contraire, selon le parquet.

Ce SDF de 25 ans a été trouvé mort dans sa cellule. Une enquête a été ouverte pour connaître les causes du décèsUn homme placé en garde à vue au commissariat de police de Bordeaux a été retrouvé mort, mercredi 1er octobre. Ce SDF avait été arrêté la veille, dans le cadre d’une enquête préliminaire suivie par le parquet du procureur de la République de Béziers pour des faits de vol par effraction commis en octobre 2024 dans cette ville de l’Hérault.Bordeaux : un concubin violent interpellé par le RaidLe jeune homme, arrêté ce mardi 30 septembre matin, était en possession de plusieurs armes à son domicile. Il a été placé en garde à vueMercredi, en début d’après-midi, le suspect de 25 ans a été découvert inanimé dans sa cellule de garde à vue, où il se trouvait seul. Le parquet de Bordeaux indique avoir été aussitôt informé, dépêchant un magistrat sur place. L’enquête en recherche des causes de la mort a été confiée à la division de la criminalité territoriale (DCT).« Aucune trace de violence sur le corps »Que s’est-il passé ? Selon Renaud Gaudeul, le procureur de Bordeaux, le médecin légiste qui s’est déplacé n’a décelé « aucune trace de violence sur le corps ». Quant à l’autopsie réalisée jeudi, l’autorité judiciaire précise qu’elle n’a « pas mis en évidence d’élément traumatique de nature à faire suspecter l’intervention directe et violente d’un tiers dans le déterminisme mortel ».Ainsi, il faudra attendre les résultats d’examens complémentaires pour préciser l’origine du décès. Mais le défunt était connu pour sa consommation de stupéfiants, ce qui pourrait être un facteur expliquant la mort.Rappelons qu’avant toute garde à vue, un médecin doit examiner le suspect pour savoir si l’état de santé est compatible avec la mesure privative de liberté. En l’espèce, un premier professionnel de santé avait donné son feu vert le mardi soir.S

Le spécialiste des équipements électriques, dont le siège est basé à Limoges, s'apprête à acquérir une société qui possède notamment des centre de données.Selon nos confrères du quotidien économique national Les Échos, le spécialiste des équipements électriques Legrand, dont le siège est basé à Limoges, serait sur le point d'acquérir la société Avtron power solutions. Installée à Cleveland, dans l'état de l'Ohio, aux États-Unis, elle évolue notamment dans le secteur des centres de donnéesToujours selon Les Échos, "cette opération, qui doit être finalisée courant octobre après la levée des conditions suspensives, doit s'effectuer pour une valeur d'entreprise de 1,1 milliard de dollars (936 millions d'euros), ce qui en fait le plus gros rachat de Legrand depuis 2017 et la reprise de Milestone (pour un total de 1,2 milliard de dollars)".Le quotidien économique national ajoute qu'Avtron power solutions "représente pour Legrand un chiffre d'affaires additionnel de 350 millions de dollars" et réalise "plus de 70 % de ses revenus" sur le marché américain. Les Échos précisent également qu'Avtron power solutions dispose de "cinq sites industriels au total dont trois aux États-Unis, un au Mexique et un en Angleterre".Interrogé par Les Échos, Benoît Coquart, directeur général du groupe Legrand, explique qu'« Avtron fabrique et distribue des solutions de bancs de charge de premier plan pour les applications critiques ce qui permet, entre autres, de tester des équipements électriques de data centers avant leur mise en service. Nous n'étions pas présents dans ce domaine. Nous commençons à disposer d'une offre assez complète dans les data centers. C'est le cas pour les salles blanches. Nous le faisons désormais pour les salles grises (espaces constitués des éléments qui permettent aux salles blanches de fonctionner en continu, N.D.L.R.) ».

L'ouverture annoncée d'une boutique Shein aux Galeries Lafayette de Limoges ne passe pas chez de nombreux commerçants du centre-ville. La marque chinoise à bas coût est très critiquée sur ses méthodes de production et sur la qualité de ses produits.L'Info d'ICI ce vendredi, c'est l'arrivée annoncée d'une boutique Shein aux Galeries Lafayette de Limoges. Une enseigne chinoise de vêtements à bas prix uniquement présente sur internet, mais qui va ouvrir ses premières boutiques physiques en France et notamment dans l'ancienne capitale régionale du Limousin. L'enseigne occupera 350 mètres carré au 3e étage du magasin. L'ouverture est prévue à priori à la mi-novembre, avec d'ici là, une dizaine de recrutements par le groupe SGM, propriétaire des lieux. Limoges où son implantation est diversement appréciée. Dans la rue piétonne et très commerçante du Consulat, Jamba, 17 ans, se réjouit de l'arrivée à Limoges d'une véritable boutique Shein, dont elle est déjà cliente sur internet :"C’est cool d'avoir un Shein en physique, de pouvoir aller en boutique pour essayer les vêtements et voir si la qualité y est vraiment. Les prix sont abordables et la qualité, des fois, ça va !"."Les conditions de travail sont vraiment malsaines"Mais si les jeunes sont clairement dans le cœur de cible de cette marque à bas prix, cela ne veut pas dire qu'ils y sont tous sensibles. Sheryfa, 15 ans, a revu sa position concernant Shein :"Quand j'ai appris l'horreur qui se passait à travers Shein, le travail forcé et les conditions de travail, j'ai baissé la consommation. Si je peux là, je supprime l'application". Son amie Inès est plus partagée, entre sa conscience et les prix attractifs de Shein :"J'aime bien parce que c'est pas cher. C'est pratique. Mais d'un autre côté, les conditions de travail sont vraiment malsaines. Il vaut mieux avoir peu de choses bien faites que tomber dans la surconsommation de produits de mauvaise qualité et fabriqués dans de mauvaises conditions".C'est d'ailleurs ce qui révulse de nombreux commerçants du centre-ville. Ce qu'il y a derrière ces vêtements à bas coût. À l'instar de Valérie, employée depuis de nombreuses années dans le prêt-à-porter à Limoges. "La surproduction, ça veut dire quoi ? Engager des enfants ! C'est le plus triste. Il ne faut pas oublier non plus où finissent les vêtements Shein. Sur les bords de plage ! Parce que ce sont des vêtements jetables. Ce n'est pas du tout recyclable, ce n'est que du polyester. C'est de la merde" , s'emporte cette ancienne vendeuse des Galeries Lafayette. Le groupe SGM, qui a racheté les galeries Lafayette à Limoges et dans d'autres régions françaises en dehors de Paris, explique que l'arrivée de Shein va redynamiser les centres-villes comme à Limoges.

Camille Senon, dernier témoin du massacre d'Oradour-sur-Glane, est décédée ce jeudi 2 octobre à 100 ans. Elle avait 19 ans quand elle a découvert son village brûlé par la Das Reich le 10 juin 1944. Depuis, elle a fait de sa vie un engagement militant, féministe et mémoriel.Camille Senon, dernière témoin du massacre d'Oradour-sur-Glane est morte à 100 ans ce jeudi 2 octobre. Rescapée du tramway qui arrivait de Limoges dans le village ce 10 juin 1944, elle était la dernière encore vivante à avoir côtoyé les Allemands qui venaient d'embraser le village et massacré 643 habitants.Ce jour-là, Camille Senon a 19 ans et a perdu une grande partie de sa famille dans le massacre. "On nous a annoncé que les Allemands étaient à Oradour depuis le début de l'après-midi, qu'ils avaient téléphoné plusieurs fois et qu'Oradour ne répondait pas. Ça a été tellement horrible, dans les jours qui ont suivi, quand on a dû déblayer les ruines et les corps calcinés et tout, c'était affreux""Toute sa vie, elle a été une militante implacable"Ce terrible 10 juin 1944 a forgé son engagement militant chez les communistes, pour les droits des femmes, ainsi qu'à la CGT et ce jusque dans les dernières années de sa vie. En 2016, à 91 ans, en plein débat sur la très controversée loi Travail, elle refuse la proposition du Premier ministre, Manuel Valls à l'époque, de l'élever au grade de commandeur de l'Ordre national du mérite. Elle écrit à Matignon pour dire qu'il n'est pas question pour elle d'accepter une décoration d'un gouvernement qui ne respecte pas les salariés. "Ce serait renier les engagements de toute ma vie", confiait-elle à ICI Limousin à l'époque.Camille Senon était aussi investie dans la vie politique en 2014, où elle était candidate aux municipales à Limoges, sur la liste du Front de gauche. Au-delà de ces engagements-là, elle n'a surtout jamais cessé de transmettre la mémoire du massacre d'Oradour, en témoignant auprès des jeunes générations. "Toute sa vie, elle a été une militante implacable", se souvient Francis Dauliac, secrétaire départemental du PCF en Haute-Vienne. "Une femme féministe aussi, qui défendait l'ensemble des femmes et les salariées et donc qui était pour nous, un exemple dans le cadre du militantisme que chacun pouvait avoir."

Le conducteur d'une Ferrari est reparti à pied ce vendredi 3 octobre après avoir été arrêté par les gendarmes à Darnets en Corrèze. Il circulait à 191 km/h sur une départementale limitée à 90km/h. Sa belle voiture l'attendra à la fourrière.Un automobiliste a terminé sa course en Ferrari à pied ce vendredi 3 octobre. En milieu d'après-midi, il a été arrêté par les gendarmes de la Corrèze à Darnets, sur la départementale 1089 alors qu'il roulait à 191 km/h, sur une route limitée à 90 km/h.Sa Ferrari rouge a quant à elle été transportée à la fourrière.

Après Chateauponsac, Magnac-Laval et Saint Laurent-sur-Gorre, le Crédit agricole annonce la fermeture prochaine d'une quatrième agence en Haute-Vienne, à Condat-sur-Vienne. La nouvelle est tombée par un mail envoyé aux sociétaires ce vendredi, mais la maire de la commune n'a pas dit son dernier mot.Une quatrième annonce de fermeture d'une agence du Crédit agricole vient de tomber en Haute-Vienne. Après Chateauponsac, Magnac-Laval et Saint-Laurent-sur-Gorre, dont la fin de l'activité est prévue pour janvier prochain, c'est Condat-sur-Vienne, dans l'agglomération de Limoges, qui vient d'apprendre la prochaine disparition de son agence. La nouvelle est parvenue sous la forme d'un mail envoyé aux sociétaires ce vendredi. Ils sont invités à se réorienter sur l'agence d'Isle, à partir du 27 janvier 2026. La maire de Condat, qui n'en a pas été informée directement, juge cette décision "totalement irrespectueuse" sur la forme, mais surtout sur le fond.Les mêmes difficultés en zone péri-urbaine qu'en zone ruraleContrairement aux trois autres communes déjà concernées, situées en zone rurale, Condat-sur-Vienne se trouve en zone péri-urbaine, mais sa population va rencontrer les mêmes difficultés estime Émilie Rabeteau. "Quand on voit effectivement l'âge de la population de nos communes, on a quand même aussi des personnes qui ont des problèmes de mobilité, des personnes plus âgées qui ont l'habitude d'aller voir leur banque ou de retirer de l'argent au distributeur. Donc c'est un service qui disparaît comme ça, par un mail !"L'élue s'inquiète également pour les entreprises et artisans de la commune, ainsi que pour le monde associatif. "A partir du moment où vous n'avez plus d'agence, je pense que les conseils d'administration vont fusionner en fonction des secteurs qui vont s'élargir. Et puis la petite association locale qui avait trois goodies pour la fête de la pomme ou celle qui avait 100 euros pour le match de foot par exemple, je pense que ça va être de plus en plus compliqué."Une promesse de proximité bafouéePour Émilie Rabeteau, cette décision économique du Crédit agricole est d'autant plus "rageante", qu'elle la trouve aussi incohérente, par rapport aux valeurs de proximité mises en avant par la banque. Le Crédit agricole "fait partie, un peu comme La Poste, des agences emblématiques qui restent dans les communes, mais quand on fonctionne comme ça auprès des collectivités et des communes sur lesquelles on est installé, finalement, on se rend compte que c'est peut-être beaucoup de communication."La maire de Condat-sur-Vienne s'interroge aussi sur l'avenir du bâtiment que possède la banque en plein cœur de sa commune. Elle refuse en tout cas de baisser les bras et a aussitôt contacté les autres maires concernés, dans l'espoir d'engager une démarche collective contre ces fermetures d'agence. Elle a également saisi le député de la circonscription, et les présidents du département et de l'association des maires de la Haute-Vienne. De son côté, le Crédit agricole avait fait savoir, à l'annonce des premières fermetures, que son maillage est très dense en Haute-Vienne. La banque met aussi en avant "la transformation et la numérisation des usages".

La gendarmerie de la Corrèze lance un appel à témoins pour retrouver un adolescent de 14 ans, disparu à Vigeois ce vendredi soir. Il a quitté le domicile sans téléphone.Les gendarmes de la Corrèze sont à la recherche d'un jeune de 14 ans. Ce dernier est parti à pied, ce vendredi vers 21h, de son domicile situé sur la commune de Vigeois. L'adolescent n'a pas de téléphone portable. Il mesure 1m80 et porte une paire de chaussures noires et blanches, en taille 47.

Après avoir conquis le cœur des Guérétois avec Les Trois Lunes, Manon Lachambre fait lever un nouveau soleil sur Guéret. Sun, un concept store masculin, ouvrira le jeudi 9 octobre prochain.C’est au sommet du Maupuy, là où les nuages viennent caresser la forêt de Chabrières et où le soleil se perd dans la cime des arbres que Manon Lachambre a puisé toute l’inspiration de sa nouvelle boutique “Sun”. Le logo en porte d’ailleurs la trace. L’antenne du Maupuy, auréolée d’un soleil, comme un clin d’œil à la terre qui l’a vu grandir. Après avoir fait briller “Les Trois Lunes”, l’enfant du pays laisse aujourd’hui sa lumière lunaire se plonger dans l’aube, pour faire se lever un nouveau soleil. Sun, ou un concept store pensé pour les hommes, mais surtout pour continuer à faire rayonner l’esprit de la Creuse, entre nature, authenticité et mode urbaine. L’ouverture se fait le jeudi 9 octobre prochain, à partir de 10 heures.Quand la Creuse  inspire un vestiaire« Je n’avais pas prévu d’ouvrir une deuxième boutique… », confie Manon en riant. Et pourtant, après deux ans d’une belle aventure avec Les Trois Lunes, son premier concept store féminin, devenu accessoire incontournable du centre-ville de Guéret, l’idée d’un autre espace pour hommes a peu à peu pris racine. Grâce aux réseaux sociaux et à la fidélité des clients, Les Trois Lunes a su créer un véritable engouement, donnant à Manon l’énergie et la confiance nécessaires pour imaginer son nouveau projet complémentaire, Sun.Installée sur le haut de la Grande Rue, la façade est inloupable. Bleu turquoise, écriture jaune pétard, Sun, comme son nom l’indique, brille. Chaque détail de cette petite boutique est bien pensé, murs vert sapin, boiseries poncées à la main, musique d’ambiance, « ici, rien n’est laissé au hasard. On veut que les gens ressentent notre univers dès qu’ils franchissent la porte », explique Manon. Un univers un peu à part pour Guéret, mais un peu plus « tendance » quand on agrandit la carte.Ce qui a inspiré le vestiaire le Sun, c’est la nature, les forêts, la campagne, la Creuse finalement. La jeune femme a donc sélectionné des vêtements dans l’esprit outdoor (extérieur), mais pensé pour la ville, pour un style plus urbain. Chez Sun « tu ne trouveras pas les chaussures de randonnée ou les bâtons de marche », ce sont des vêtements portables tous les jours. « Même en Creuse, on peut créer quelque chose qui a du style, de la qualité, et qui fait sens. » Elle a d’ailleurs choisi avec soin les marques qui habilleront les portants. Deus ex machina, Dickies, Flotte, et d’autres pour le prêt à porter, Clarks pour les chaussures, ou encore Patagonia dans quelques mois, des noms qui parlent aux connaisseurs.« Ce n’est pas parce qu’on est en zone rurale qu’on ne peut pas avoir accès à des boutiques tendance, avec du style et de la qualité. »Manon Lachambre (Fondatrice des Trois Lunes et de Sun)« Pour les hommes, il y a moins de choix, donc c’est tout de suite des marques », explique-t-elle. Dans cette petite ville qu’elle chérit tant, Manon bénéficie d’une carte blanche pour sélectionner certains produits, veillant à compléter l’offre des autres commerçants, sans faire de concurrence, et surtout en restant fidèle à son univers. Mais Sun, ce n’est pas seulement des vêtements, c’est aussi des idées cadeaux, de la décoration, des accessoires, comme des affiches murales, des couteaux de la marque Opinel, ou des chaussettes. Entre streetwear et esprit outdoor, la boutique s’adresse principalement aux hommes, même si quelques pièces sont pensées pour un public mixte.Pour Manon, ouvrir Sun à côté des Trois Lunes, c’est aussi prolonger un lien, un univers et une passion. « La mode ça me plaît, j’ai toujours aimé ça ». Et elle ne s’est jamais limitée à un genre. « J’ai toujours aimé faire les magasins… pas que pour les femmes, pour la mode tout court, donc j’aimais aussi faire ceux pour les hommes », confie-t-elle. « Je me suis vraiment inspirée de ce qui m’entourait, au fur et à mesure des rencontres. À chaque fois qu’il y a quelque chose qui me plaît sur quelqu’un, je lui demandais souvent : c’est quoi la marque ? D’où est-ce que ça vient ? Et c’est comme ça que tout s’est créé. »Quand la grande rue retrouve son éclatDans ce nouveau projet, la jeune femme est aussi entourée d’une solide équipe aux Trois Lunes, Candice et Clara, puis d’un nouveau salarié pour Sun, Benjamin. Lui va donc s’occuper de cette nouvelle vitrine, qui « invite les gens à arpenter la Grande Rue de Guéret ». Car cette artère commerçante est un véritable écosystème, malgré les clichés qui la sillonnent depuis des années.À lire aussiVêtements, bijoux, déco : les Trois lunes, un nouveau concept-store, ouvre dans la Grande rue à GuéretChaque boutique raconte une histoire, et l’entraide entre commerçants fait vivre le cœur de la ville. « Ici, on se connaît tous, on s’échange des conseils, on se soutient », explique Manon. La proximité court donc les rues. « Et puis les gens veulent consommer ici, ils veulent trouver ce dont ils ont besoin à Guéret, sans aller dans les grandes villes ». Selon elle, plus il y aura d’adresses attractives, plus la rue deviendra un lieu de balade, de passage, et de vie.Pour une enfant du pays, voir la grande rue revivre, retrouver des visages connus et voir des volets qui se lèvent est un vrai bonheur. « On arrive à vivre, à s’engager, à créer quelque chose. Il y a des commerces qui perdurent et une belle énergie à cultiver », confie Manon, les yeux pétillants de son amour pour sa terre natale. Sun n’est alors pas seulement une boutique, c’est un nouveau rayon de soleil sur la ville. 

Ce mardi 7 octobre, une fuite de gaz s’est produite sur une conduite basse pression, rue de Pessac

Après un hommage unanime à l’ex-maire Alain Anziani, le conseil municipal de Mérignac a abordé un sujet plus clivant, à l’occasion de l’approbation d’un avenant financier pour le projet d’aménagement urbain

Marraine du festival Courant d’airs, la chanteuse viendra présenter ce samedi 11 octobre son 7e album, « Chéris ton futur », lucide et solaire pied de nez à l’époque

L’échangeur de La Réole sera fermé les nuits des 8 et 9 octobre pour des travaux de rénovation des chaussées sur l’A62

La venue de la députée Rassemblement national de Haute Gironde, Edwige Diaz, à Saint-Macaire pour une réunion publique, dimanche 5 octobre, continue de faire réagir